La Corrida #2

La Corrida

Un combat joué d'avance ...

Les festivités commencent aux sons d'une réjouissantes fanfare de foire . Les toreros ouvrent le bal en défilant crânement dans les arènes . le premier taureau est ensuite poussé dans l'antre de la mort ...

C' est parti pour vingt minutes d'épouvante ! Seulement vingt minutes car après le taureau comprendrai que ce n'est pas de l'étoffe rouge mais de l'homme dont il faut se méfier et il pourrait s'en prendre a lui .

PREMIER ACTE : LE TERCIO DE PIQUE

Cela consiste à affaiblir le taureau avnat le combat cette tâche incombe à deux picadors . Ils entrent en pistes armés de longues piques , les puyas .Plus ou moins meurtrier les coups de piques doivent être précis!

• Plantés entre la quatrième et la septième vertèbre dorsal ; ils coupent les muscles releveurs et extenseur du cou,

• Entre les quatrièmes et sixièmes vertèbres cervicale , ils sectionnent les ligaments de la nuque .

A chaque poussée du taureau ; la pique s'enfonce un peu plus jusqu'à 14 centimètres .Cela s'appelle "travailler le taureau".Six à huits fois succesivement la pique fouille , s'enfonce dans le dos de l'animal .

...

DEUXIEME ACTE : LE TERCIO DE BANDERILLES

Cette étape est généralement présentée comme un simple jeu consistant à planter  des accesoires sur le dos du pauvre taureau . Elles sont appellés banderilles , ce sont en réalité des harpons de cinq centimètres de long , ornés de fleurs multicolores qui détournent l'attention du public . Cette étape sert à faire évacuer le sang de l'animal pour l'empêcher d'avoir une hémorragie. Nous avons donc: un bourreau burlesque une victime désignée d'office,et un public manipulé !

 

TROISIEME ACTE : LE TERCIO DE MORT

Il a liau dans la majorité des corridas. Les Peones font à nouveau exécuter plusieurs passes au taureau. Le matador attire et dirige les charges du taureau à l'aide de son étoffe rouge , ridiculisant et humiliant un peu plus ce pauvre animal à bout de force . Il lui fera ensuite baisser "docilement" la tête afin de planter son épée dans un garrot déjà ensanglanté . La mort apparait alors comme une délivrance ... Le matador comme un "sauveur" ! Mais souvent l'arme est mal plantée . Elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumons . La victime semble alors vomir son sang et meurent asphixié par une hémorragie interne . Il arrive que les taureaux reçoivent six à sept coups d'épées . Lorsque le taureau a "l'indécence " de ne pas tomber , ce qui arrive environ une fois sur trois le tueur achève sa triste besogne à l'aide d'une épée spécifique , le descabello , plantée entre les deux cornes , pour lacérer le cervau... Dans tous les cas un coup de grâce est donnée à la nuque.Un Peone s'approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard appelé la puntilla, dans la nuque pour sectionner la moelle épinière.

Un cas sur troisaprès la puntilla le taureau est toujours vivant.

FINAL

Une musique de cirque accompagne alors les clameurs sordides de ce carnaval dérisoire. Et tandis qu'une pluie de fleurs recouvre le matador, un attelage traîne le corps du taureau comme une épave hors de la vue du public dupé... Souvent encore en vie il sera mené au toril où il agonisera seul... avant de finir à la boucherie. Pour l'un c'est la gloire pour l'autre la mort dans l'indifférence...

Ils seront six à être sacrifiés ce jour au nom d'une tradition validée par l'indifférence d'une société laxiste.

Ness et Lalou :'(